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Textes issus du livre Compostelle mode d'emploi de Jacques Clouteau, les Editions du Vieux Crayon.

La Crédencial

Il est de tradition de ramener de son voyage à Compostelle une sorte de tryptique où l'on a fait apposer un cachet à chaque halte par le gîte d'étape,la Poste, la Mairie, etc..., le dernier cachet étant celui de la cathédrale de Santiago qui délivre alors le certificat appelé "Compostella". Le carnet du pèlerin est délivré par les associations jacquaires.

Appelé "crédencial del peregrino" en Espagne, ce carnet est obligatoire pour pénétrer dans les "albergues de peregrinos" ibériques. Il est notamment délivré au bureau d'accueil des pèlerins à Saint-Jean-Pied-de-Port. En outre, la plupart des carnets de pèlerins émis par les associations jacquaires françaises sont acceptés en Espagne.

Compostella

Crédencial

Le bourdon du Pèlerin

Le bourdon du pèlerin est représenté sur de multiples gravures, vitraux, statues. Il était autrefois clouté à l'extrémité qui touche le sol, pour éviter l'usure du bois. Et l'extrémité où la main le saisit comportait souvent une partie creuse dans laquelle on glissait une petite ampoule de verre contenant de la terre de sa maison ou de la terre de Compostelle, à titre de relique protectrice.

La coquille

C'est le symbole de reconnaissance universel du pèlerin de Compostelle. Chaque pèlerin l'arbore avec ostentation sur son sac à dos ou autour du cou. Autrefois, c'était une fois arrivé à Saint Jacques que le pèlerin cousait sa coquille sur ses vêtements ou son chapeau. Celle-ci restait sa fierté sa vie durant, et il était enterré avec elle.