mardi 30 juin 2015

Étape 49: Santoña/Güemes 24,3 kms

Ce matin, je suis à nouveau seul, mes camarades ayant préféré une pensión à l'albergue municipale. Compte tenu de la chaleur prévue, je décide de partir tôt. Lever à 5h45 et départ à 6h45. Le temps est clair et la lumière est bonne pour faire des photos de qualité. Dernier regard sur Santoña où je longe pendant au moins 1 kilomètre les murs de...la prison locale! Ensuite, grimpette raide et assez dangereuse avant de rejoindre une grande plage de sable fin vers Noja.

Santona au lever du jour


Une plage de Santoña


La plage de Noja
Après Noja, changement de paysage, nous sommes presque dans la campagne Mayennaise avec des prés, des bovins, des cultures et même du maïs. Mais aussi, de jolis petits ruisseaux avec un pont médiéval.




Même les escargots ont décidé de faire le camino! En combien d'années, je vous laisse calculer...


Il fait de plus en plus chaud et ma gourde, déjà remplie deux fois, est presque vide alors qu'il me reste encore 2 heures de marche. Pas de fontaine à l'horizon ! Mais miracle, je trouve un camping sur mon chemin et je m'empresse de m'y arrêter. Le bar est ouvert et je commande une "cerveza" grand modèle ! Le serveur, très gentil, remplit ma gourde et me la garde au frais. Je suis sauvé !
J'approche de mon l'albergue et je suis très content d'être parti tôt car ça tape... 12h30, j'y suis et l'accueil est à la hauteur de la réputation de l'albergue. Après une bonne douche et le linge lavé (dans le lave-linge pour une fois) un repas du midi nous est servi à 14 heures. Gaspacho avec oeufs, poisson et crudités, et fruit, le tout arrosé de vin rouge. Il est bon de préciser que nous sommes dans un donativo et que chacun donne ce qu'il veut!





L'albergue est l'oeuvre de Padre Ernesto. Physique de père Noël avec une belle barbe blanche (tiens...), il a créé le gîte d'accueil des pèlerins il y a 40 ans. Initialement, lieu de rencontre et de convivialité, le gîte à pris son essor il y a une dizaine d'années. La grande générosité d'Ernesto à été vite reconnue par tous les pèlerins et l'étape de Güemes est aujourd'hui incontournable. Sa bibliothèque personnelle est ouverte aux pèlerins. Outre les ouvrages, on peut y voir un stock de 80.000 diapos et cassettes, fruits de 40 années de patience et de travail au service de son prochain.






La bibliothèque de Padre Ernesto

Les cassettes de Padre Ernesto





lundi 29 juin 2015

Étape 48: Islares/Santoña 24,7 kms

Pour la première fois du voyage, nous avons expérimenté le lit à 3 étages. Après mûre réflexion, j'ai choisi celui du milieu. Celui du haut me paraissait difficilement atteignable vu mon grand âge et celui du bas était très bas de plafond. Loïc fera le même choix.


Bon choix puisque j'ai dormi comme un loir jusqu'à 6 heures. Départ à 7 heures après un petit déjeuner copieux à l'albergue. Beaucoup de route,  malgré le fait que nous longeons la mer et nous arrivons en fin de matinée à Laredo remarquable par sa plage de la Salvé qui fait 4 kilomètres de long et qui constitue la clôture naturelle de la ria de l'Ason et la rive méridionale de la baie de Santoña.












Après la longue marche au bord de la plage, nous embarquons pour la traversée vers Santoña moyennant un coût modique de 2 euros. Arrivée à Santoña et déjeuner sur un banc face à la mer, puis installation à l'albergue municipale qui est très grande et bien équipée. Demi-pension possible qui plus est, ce qui va ménager mes finances aujourd'hui. Le coût de la nuit y compris le repas du soir et le petit déjeuner est de 14,52 euros!

Le bateau pour la traversée
Laredo - Santoña

Espagne ou Sahara...?



Santoña, au pied du mont Buciero, entourée de mers et de marais, possède un des ports de pêche les plus importants de la côte Cantabrique. L'economie locale est centrée, outre le tourisme, sur la transformation des produits de la mer et plus particulièrement sur les conserves d'anchois. Il existe aussi un patrimoine militaire important avec de nombreux fortins et batteries.



Le fort San Martin

Le fort désaffecté San Carlos

Vue de Santoña depuis le fort
San Martin

L'édifice le plus remarquable est l'église de San Maria de Puerto de style roman et gothique.




dimanche 28 juin 2015

Étape 47: Pobena/Islares 25,4 kms

Regardez la photo du pèlerin. Vous ne voyez pas de ressemblance avec un autre pèlerin ? Cherchez bien et vous trouverez...


Eh oui bien sûr... La barbe blanche!

Quelques considérations pratiques. L'espace vital du pèlerin est bien souvent très réduit et c'est la course permanente pour le lit, la douche et le séchage du linge!



Aujourd'hui, nous changeons de région. Au revoir le Pays Basque, bonjour la Cantabrie. Le temps est couvert et orageux. L'etape, agréable au demeurant, longe la côte pendant pratiquement tout le parcours, alternant chemins et routes. L'endroit le plus remarquable est la ville de Castro-Urdiales avec ses plages, son port mais également l'église gothique San Maria de la Asunción et le château-phare situé à proximité.




Basque et pirate à la fois!

L'arrivée sur Castro-Urdiales


Port de plaisance de Castro-Urdiales

L'église San Maria de la Asunción


Le château-phare

Le port de Castro-Urdiales

Ensuite c'est l'arrivée à Islares, petit village tranquille avec seulement 18 places à l'albergue. À 10 minutes, au bord de la mer, se trouve le camping avec un restaurant.




Castro-Urdiales est à 631 kilomètres de Santiago. Mais par où ? Par le camino del norte seul ou associé au camino primitivo? Affaire à suivre...